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Fondatrice de l’agence W en 2006 et coach depuis 2017, Véronique a développé une méthode personnelle fondée sur sa double compétence pour révéler la véritable identité graphique de ses clients. Elle lève le voile sur sa technique particulière.
Après avoir travaillé comme graphiste salariée pendant 16 ans, Véronique décide de se mettre à son compte en 2006 et fonde son agence de graphisme. Flyers, plaquettes, affiches ou sites internet, à travers ses différents outils de communication, sa mission initiale est de créer l’identité visuelle de ses clients.
Sa méthode inédite pour révéler la véritable identité graphique de ses clients
Le principe de sa méthode
Ce qui différencie Véronique des autres coachs et graphistes, ce sont ses deux activités complémentaires. « En étant à la fois graphiste et coach, j’ai changé ma manière de proposer mon graphisme. L’image de mon client n’est plus le résultat d’un cahier des charges techniques impersonnel, mais une création originale adaptée à la dimension humaine de mon client. C’est une alchimie, une osmose qui se produit à partir des éléments fournis par mon client et mon expertise de coach et de graphiste ».
Les trois éléments du processus
« On crée une vraie émulsion à partir de trois éléments : les attentes du client, la coach et la graphiste. Elle aboutit au produit fini, la nouvelle identité graphique de mon client qui ne sera pas superficielle, mais qui correspondra réellement à ce qu’il est et surtout à ce qu’il veut véhiculer à travers ces son identité graphique ».
L’origine de la méthode
L’absence d’éléments de langage communs « Pendant longtemps, j’ai procédé de manière classique, rembobine Véronique. Lors d’un entretien avec le client, nous élaborions un cahier des charges en fonction de ses besoins en communication, de ces cibles et objectifs. Jusqu’au jour où j’ai pris conscience que cela ne suffisait pas ». Au fil du temps, elle réalise qu’il n’est pas facile de démêler les vraies motivations de ses clients, ni pour elle ni pour eux. « Le graphisme n’est pas toujours évident à comprendre pour des personnes qui n’ont jamais baigné dans le milieu artistique. Ils ont du mal à visualiser le résultat final. Par exemple quand on leur demande s’ils ont déjà une idée des couleurs qu’ils souhaitent et qu’on leur en explique les symbolismes, c’est trop abstrait ». Il lui faut donc parfois multiplier les entretiens avec son client, qui ne parvient pas toujours à s’engager dans les termes portés sur le cahier des charges. « Cela peut générer des incompréhensions sur les produits que je lui présentais. » Pour Véronique, son métier est une vocation. Sa nature empathique est toujours blessée par la déception d’un client. Après avoir essuyé plusieurs déconvenues, elle entame une profonde remise en question de ses méthodes.
La formation de coach pour aider le client à se connaitre lui-même
Elle se fait alors coacher pour réévaluer sa place dans sa profession. « J’ai beaucoup travaillé sur moi. Je me fais moi-même coacher depuis sept ans ». C’est une révélation. Bouleversée par la puissance du coaching, s’inscrit à l’ICF pour suivre sa propre formation.
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L’ICF est la plus importante et la plus ancienne fédération internationale de coachs professionnels. Fondée en 1995, elle a formé et certifié plus de 41 000 coachs dans 158 pays. Elle vise l’excellence professionnelle, tant pour elle que pour les coachs qu’elle forme. Elle dispense trois niveaux de certification aux acronymes anglais : ACC (coach certifié), PCC (certification de coach professionnel) MCC (master de coach certifié). Elle est aujourd’hui titulaire de la certification de coach professionnel.
« Le coaching permet de lever le blocage sur la communication. Le résultat auprès de mes clients est impressionnant, sans compter qu’ils découvrent souvent sur eux-mêmes des informations insoupçonnées. Et après 30 ans d’expérience dans le graphisme, en fonction de ce qu’on me dit et ce que je ressens pendant le coaching de mon client, j’ai la capacité de visualiser presque instantanément plusieurs propositions graphiques. Je croyais que tout le monde pouvait faire ça mais non apparemment c’est quelque chose que j’ai travaillé tout au long de ma carrière » conclut Véronique, qui poursuit sa mission professionnelle avec passion et engagement.
Interview : Anne Steyer, rédactrice indépendante
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